Marine Hardeman

piscine

 

 

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La piscine

«Etre créateur en architecture, c’est regarder au-delà». Yona Friedman

  Dès le milieu des années 50, les conséquences désastreuses des reconstructions intensives apparaissent et la question des déplacements urbains devient déterminante. En France, on parle de «sarcellite».Dans un futur proche, la question de mobilité et de place deviendra incontournable . Le précurseur de ce nouveau concept est Yona Friedman qui choisit la mobilité comme thème central, une architecture permettant les transformations continues nécessaires pour assurer la mobilité sociale, la masse inerte d’une ville étant un obstacle à la mobilité de la société, grâce à des habitats et à des dispositions urbanistiques composables suivant les intentions de ses habitants. L’architecture mobile signe son auto planification, habitat décidé par l’habitant.Dans la continuité de son travail, je pose le concept de cellule d’immersion transitoire. La cellule révèle dans sa définition, le fondement même du projet : « Petite pièce où l’on se retire pour rester seul.»La cellule se pose dans un postulat , où l’individualité prime dans une société consumeriste et le gain de temps devient primordial. La fonction de celui-ci est d’être mobile et rapide, la cellule explore un espace urbain surchargé d’une demande d’évasion. La mobilité fonctionne à l’aide de machine de chantier, ou de déménagement. La machine se compose de bras articulés et motorisés, prônant la cellule sur sa plateforme. Comme une sculpture sur son socle, la cellule se plug sur la fenêtre de l’habitation et amène l’utilisateur à ôter dans un cylindre rempli de peu d’eau salée. La lumière présente en fond d’espace, construit une rencontre entre le corps et l’esprit. Comme James Turell, je m’intéresse beaucoup à l’impression de sentir ce que nous sentons. Voir comment on voit. Et nous découvrons comment le corps, dans sa totalité, sent et ressent intensément. Si nous n’avons pas donné de nom à un sens, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas. La lumière affecte le corps mais aussi le cerveau et l’âme. J’utilise cette lumière dans le but de créer une stimulation de la vision. Je m’intéresse à la sublime existence de la lumière .C’est une approche holistique de la lumière. Le corps tout entier est porté, absorbé par la lumière qui nous transporte véritablement en état d’apesanteur.Nous rentrons dans la lumière. Notre esprit se met à vibrer à la fréquence de la lumière. Nous sommes absorbés et nous absorbons la lumière. Nous expérimentons un état fusionnel où nous vivons cette non-séparation du sujet et de l’objet.Cette expérience est celle de la méditation. La cellule nous met dans un état de méditation lumineuse. Le terme « illuminé » permet de désigner celui qui a atteint le «satori», ou cette bénédiction qu’on décrit en terme de lumière. On peut atteindre cet état mental en se débarrassant de la pensée temporelle». Cet état méditatif, est le point de rencontre entre la conscience éveillée et le rêve. Le point de rencontre entre le corps et l’esprit.

 

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